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pouikette
11 juin 2006

Au joyeux pays des dingos

Ah le mois de juin...glandouille, plage, mister freeze, que nenni mes enfants. En plus, ça n'est resté le genre de la maison que peu de temps -on est vite passés à des activités autrement plus rock'n roll, n'est-ce pas?

Bref, Radio Masséna, bonjour tout le monde, en direct de Dingoland, contrée reculée où oeuvrent de dangereux malades...

Cours de Français le plus exécrable et long sur 17 ans d'existence : Ca a commencé de façon tout a fait ordinaire, personne n'a son exemplaire des Essais, donc personne ne sait de quoi la vieille parle; de toute façon personne ne l'a lu, au cas ou on serait susceptible de comprendre ce que cette "couille sur pattes" (comme l'a gentiment surnommée Adrien) crache entre deux quintes de toux.

MAIS ce jour là, elle a COMPRIS pourquoi personne depuis deux semaines ne répondait à ses questions (je veux dire, encore moins que d'habitude). C'est alors que, accablée par notre crasse ignorance, elle s'est mise en colère; entre parenthèses se trouvent les réponses que chacun rêvait de lui balancer à la gueule..

"Vous mériteriez que je vous retire vos équivalences." (T'a cru!!)

"Je trouve ça méprisable que des gens qui se prétendent optants en lettres ne se donnent pas la peine de lire les oeuvres. Alors vous allez continuer comme ça; oui, ya des gens qu'on voit arriver au CAPES et qui ont su filouter comme ça, sans lire les textes et un beau jour on se rend compte qu'il n'ont rien lu. Vous n'y arriverez jamais en continuant de la sorte." (ouais, et au fait l'AGREG..vous l'avez passé 9 fois, c'est ça?)

"Depuis le début de l'année, j'essaie de vous tirer de la confusion" (Hm, entre deux "aleuuurs", vingt six digressions inutiles, et trois ou quatre crises au sujet des équivalences ou du "passage en khâgne"...)

"A quoi ça sert que je fasse des cours si vous ne faites pas votre part du travail?" (sans déconner, des cours???? ou çaaaa?)

"A quoi ça sert que je parle?" (bien dit, ferme ta gueule)

(entendant la sonnerie) : "Eh bien nous finirons cela la prochaine fois, en espérant que vous ne soyez pas trop occupé entre, je sais pas moi, la plage, ou la télé" (bien sûr, à moins qu'on soit en train de se fendre le crâne sur un sujet de disserte comme on les aime, hein...Vous avez raison madame, on aurait dû mieux réfléchir, s'envoyer 1000 pages de Montaigne au lieu de dormir, waou)

Bref, autant dire que je n'ai jamais entendu tant de mépris et de hauteur dans la voix d'une personne que cette fois là; cette pauvre vieille est félée, "persuadée que ses élèves l'adorent" (dixit le proviseur) -donc, quand on ne l'aime pas, nous ne sommes pas de vrais élèves!

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Philo : (Radio Potins re-bonjour, cet abominable vieux play boy à la démarche tengeante serait sorti avec une élève de khâgne il y a à peine quelques promotions...ia qu'à voir sa bagnole, je cautionne la rumeur)

"Prenons un exemple, vous avez un enfant. Vous allez au cinéma avec votre lardon, et lorsque vous en sortez il vous demande quelque chose; et là, vous vous apercevez que c'est autre chose qu'un bout de gras!"

"Je crois que je travaille trop"

"Cantona, c'est du génie!"

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Commentaires
R
le même jour que ce cours de français "exécrable", j'ai l'immense privilège de passer en khôlle avec cette "couille sur pattes" (soit dit en passant, j'ai préparé cette khôlle pendant le cours de philo...) 1 khôlle elle aussi positivement exécrable, je m'attends à 5. Commentaire qui prend la forme d'un raturage systématique qui a l'air de lui donner du plaisir, elle conclut ainsi : "Bref, vous êtes passée à côté de certaines choses et vous en avez vu d'autres. Je vais couper la poire en deux, je vous mets 10, ça vous va ?" Pour sûr que ça me va ! Mais je m'échappe en courant pour éviter de jouer dans le remake de Massacre à la tronçonneuse...
R
En ce qui concerne ce professeur tangent, savez-vous de quoi il a peur ? Je le cite (lors d'un cours clandestin pour préparer les questions sur l'ouvrage La peur-Histoire d'une idée politique pour l'IEP Aix) : "J'ai peur des araignées, surtout celles qui puent des pieds." Amis du soir, bonsoir !
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